La réponse de Chantal Reynier
La résurrection est le cœur de la foi chrétienne au point que saint Paul peut dire : « Si le Christ n’est pas ressuscité, notre foi est vide » (1 Corinthiens 15, 14).
Cet événement est irreprésentable. Il est attesté par les disciples de Jésus qui ont vu Jésus vivant, après sa mort sur la croix. L’événement représente un tel bouleversement pour l’histoire de l’humanité, une telle « Bonne Nouvelle » (sens du mot grec « Évangile ») que les disciples en témoignent par leurs écrits, par leur enseignement et surtout par leur vie donnée jusqu’à la mort.
Impensable ? Absurde ?
La résurrection est pourtant impensable dans l’histoire. Le mot « Résurrection » signifie revenir à la vie. Or, on ne dit de personne, sauf de Jésus, qu’il est revenu à la vie après sa mort. Dans le contexte où vit Jésus, la résurrection est une absurdité pour les Romains. Quant aux Juifs, ils sont partagés sur ce sujet. Les uns comme les pharisiens affirment qu’il y aura une résurrection des morts à la fin des temps car Dieu ne peut laisser le juste dans la mort. Les autres comme les Sadducéens s’opposent en ce domaine aux Pharisiens. Ainsi, lorsque les ennemis de Jésus l’entendent dire que la mort n’a pas de pouvoir sur lui, ils cherchent à le faire taire, voire à l’éliminer, d’abord en tentant de le lapider puis en le faisant condamner à la mort sur la croix, car sa position relève du blasphème. Lorsque les femmes, au matin de Pâques, trouvent le tombeau vide, ni elles ni les disciples ne pensent qu’il est « ressuscité » (Jean 20, 6).
Source : jesus.catholique.fr